Editorial

Éditorial

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Ce taux qui est bien loin de 7% promis par le PJD dans son programme électoral en 2011 reste tout de même (trop) ambitieux. Mais avant de se projeter dans l’avenir, jetons un coup d’œil sur la performance de notre économie durant l’exercice en cours. Le Maroc terminera probablement 2012 avec une croissance à peine au-dessus de 2%. Certes, c’est une performance en baisse, mais c’est nettement meilleur par rapport aux pays voisins. La question qui se pose aujourd’hui concerne la stratégie du gouvernement Benkirane pour gagner deux points et demi de croissance en une année, alors que la récession semble s’installer dans la durée chez nos partenaires européens. Fera-t-on appel encore plus au marché intérieur pour porter la croissance? Se dirigera-t-on vers de nouveaux marchés? C’est toujours bien d’être optimiste, mais il faut expliquer comment parvenir à une croissance de 4,5% dans un contexte international en pleine remise en cause. Espérons que 20…13 sera un chiffre porte- bonheur pour l’Exécutif.

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