Editorial

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Les débats nourrissent la démocratie. C’est un fait connu et reconnu. Mais, il y a débat et débat. Il y a le débat qui apporte sa pierre à l’édifice social et il y a le débat qui occulte les véritables problèmes pour focaliser les énergies sur ce qui, au final, importe peu. Le débat qui tourne actuellement autour de la question des émoluments des élus de la Nation et de leur droit à en demander l’augmentation de leurs indemnités est de ceux-là. De quoi s’agit-il ? L’affaire est simple : voici une catégorie de citoyens, les élus en l’occurrence, qui demandent des augmentations d’indemnités. Il s’agit bien évidemment d’un droit légitime et naturel. Dans le secteur public comme dans les entreprises, ils sont légion les salariés qui s’estiment en droit de revendiquer des augmentations sans que cela attire l’attention de la presse. Les médias qui vont dans ce sens devraient être plus attentifs à cette différence de perception au moment où tout un pays a dit sa volonté  d’instituer l’égalité des droits. Reste le rôle de la presse dans tout cela. On estime, en général, que les médias doivent dire les faits et, éventuellement, les commenter. Or les faits rapportés par certains journaux à propos des revendications des parlementaires ont été dénaturés. Ces médias ont anticipé des événements qui se sont révélés faux. Ce qui nous ramène à cette vérité première : il n’y a de pire ennemi de la presse que la presse elle-même.

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