Editorial

Exploitation

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Le projet de loi controversé sur les travailleurs domestiques refait parler de lui. Le texte qui a été adopté par la première Chambre est aujourd’hui entre les mains des conseillers qui doivent dire leur mot.

Si les députés ont prévu une période transitoire avant l’interdiction du travail des moins de 18 ans comme domestiques, la société civile veut aller encore plus loin. C’est dans ce sens qu’un collectif a soumis une liste de recommandations aux parlementaires de la deuxième Chambre, à l’occasion de la Journée mondiale contre le travail des enfants (12 juin).

Il est question notamment d’appliquer la «procédure du flagrant délit» pour permettre à la police judiciaire d’accéder au domicile des employeurs. Certains trouveront qu’il faut adopter une approche graduelle pour interdire le travail des enfants, d’autres penseront qu’il est grand temps d’en finir avec l’exploitation des mineurs comme domestiques une fois pour toutes.

Mais tout cela ne répond pas à une autre question tout aussi essentielle concernant une réalité socio-économique qui fait que certaines familles ne trouvent aucun mal à soumettre leurs mômes à l’exploitation par autrui…

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