Nos responsables et nos parlementaires sont en panne d’inspiration dès qu’il s’agit de trouver une nouvelle niche fiscale.
Après la taxe sur le sable, instituée en 2013 puis abandonnée en 2014 faute de recettes, voilà que nos chers parlementaires obtiennent avec succès (c’est un peu rare !) l’introduction d’une taxe de voyage ou taxe aérienne (c’est la même chose en fait).
Bien évidemment, le gouvernement et les députés ont le droit d’instituer les taxes qu’ils veulent, mais l’opinion publique mérite bien des réponses sur les choix des niches fiscales. Revenons à la taxe aérienne de 100 dirhams qui sera prélevée sur chaque billet d’avion acheté dès janvier 2014.
En fait, elle nous rappelle la fameuse taxe de sortie du territoire, mais remise au goût du jour. Vieille de 25 ans et abandonnée en 2012, cette taxe était aussi de 100 dirhams (quelle coïncidence !).
Bref, au lieu d’innover, nos responsables préfèrent puiser dans l’histoire ancienne, et c’est bien dommage! Le hic, c’est que la taxe de sortie a été supprimée parce que les compagnies aériennes ne la prélevaient plus.
C’est curieux, mais ça nous rappelle aussi le flop qu’a connu la taxe sur le sable…