Christopher Ross est de retour dans la région pour préparer une potentielle reprise des négociations directes sur la question du Sahara. Il s’agit là de la première tournée de l’envoyé personnel du secrétaire général des Nations Unies pour le Sahara depuis qu’il avait parlé d’une nouvelle méthodologie pour relancer les pourparlers. Une méthodologie qui n’est pas encore bien connue et il va falloir attendre les prochaines semaines au moins pour en mesurer les résultats. Ross revient dans la région alors que le Sahel saharien connaît une instabilité sécuritaire à cause notamment de la situation au Mali. Le Maroc a, pour sa part, déjà mis en garde contre l’impact de cette instabilité sur toute la région surtout que le Polisario entretient des relations de plus en plus avérées avec des groupes extrémistes actifs dans le Sahel. Le risque de voir les camps du Polisario à Tindouf sur le territoire algérien devenir une plate-forme d’extrémisme et de la contrebande d’armes et de drogues est bien réel. Une solution s’impose au plus vite sur la base de la proposition marocaine d’autonomie élargie pour mettre un terme à un dossier qui n’a que trop duré.