Editorial

Juste milieu

© D.R

Le débat sur l’observation des élections refait surface aujourd’hui avec une proposition de loi défendue au Parlement par le PJD. Le Maroc a bien évidemment parcouru un chemin considérable en la matière. Si la Constitution de 1996 avait clairement introduit l’implication de la société civile dans l’observation des élections, la Constitution de 2011 a définitivement consacré ce principe. Mais, comme à chaque fois, le débat entre les principaux acteurs nationaux, en l’occurrence les partis politiques et l’appareil éxécutif à travers le ministère de l’intérieur, porte essentiellement sur la lecture donnée et l’interprétation conférée aux dispositions constitutionnelles.

Il faut dire que la loi en vigueur  donne actuellement le droit à des associations et des ONG internationales en plus des institutions publiques habilitées d’observer les élections. Mais pour un parti comme le PJD, il s’agit d’aller encore plus loin en prenant notamment les organisations des Nations Unies comme une référence. Certes, le débat est soulevé par un parti aux commandes du gouvernement, ce qui peut laisser un peu perplexe, mais il va falloir trouver un juste milieu.

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