Editorial

La bourde de trop

© D.R

Bouteflika & co sont allés trop loin cette fois-ci. Le rôle joué par l’Algérie dans le dossier du Sahara est de nouveau avéré même si les officiels algériens prétendent le contraire.

Lorsque le président de l’Etat algérien se permet de s’immiscer dans les affaires d’un autre Etat qui a toujours fait preuve de solidarité avec l’Algérie (Boutef’ est mieux placé pour le savoir en ayant été lui-même réfugié au Maroc), c’est la bourde de trop. Le comportement du président algérien reste incompréhensible, lui qui est censé connaître les règles élémentaires de la diplomatie et du bon voisinage. A moins que les soucis sanitaires de Boutef’ aient affecté ses capacités psychiques en plus de ses capacités motrices.

C’est d’ailleurs la seule explication pour un président qui se permet de parler des droits de l’Homme chez les voisins alors que les services de son régime sont connus pour leur hostilité envers l’Homme et ses droits. Un mécanisme d’observation des droits de l’Homme serait plutôt utile en Kabylie par exemple. Et grâce à son expérience reconnue, le Maroc peut bien aider le régime algérien dans la promotion des droits de l’Homme.

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