Alors qu’un nouveau patron a été nommé (bien lire nommé) à la méthode bananière, l’annonce par la Zambie de retirer sa reconnaissance des séparatistes a gâché leur fête. En dépit du soutien de quelques Etats, le Polisario est en perte de vitesse depuis de longues années.
Et plusieurs pays ne cessent de retirer leur reconnaissance d’un groupe plus spécialisé dans le trafic de tout genre que dans une véritable quête de liberté pour les populations tenues en otage depuis des décennies. Mais au-delà de cette annonce zambienne, il s’agit pour le Maroc d’une véritable percée dans une région du continent africain connue pour ses positions hostiles au Maroc.
L’Afrique australe majoritairement anglophone est aujourd’hui au cœur des préoccupations de la diplomatie marocaine. Une présence dans cette région est toujours la bienvenue. Il va falloir concentrer les efforts aussi sur les puissances continentales comme l’Afrique du Sud où les puissants lobbies n’ont que faire du Polisario mais ils sont plus intéressés par le business.
C’est aussi valable pour le Nigeria.