On sent, actuellement, comme une accélération des choses. Les évènements s’enchaînent à un rythme assez rapide. Tout cela laisse croire que cette fois-ci notre pays est bien parti. C’est de l’optimisme fondé, me dis-je. Ces dernières années, tellement de choses ont été mises dans le «pipe» que le débit des réformes et des réalisations est, aujourd’hui, assez conséquent. Rassurez-vous, je ne vais pas vous faire la fête du Trône, en solo, et avant l’heure. Sauf qu’en disant cela, j’ai conscience que je brise, moi aussi, un tabou. Celui de ne jamais dire du bien de son pays -même sous la torture- même quand ça se justifie. Il en faut du courage, croyez-moi. Par ces temps incertains pour les cassandres, il y a plus de briseurs de tabous au chômage que de tabous à briser. Alors vous m’excuserez de m’être trouvé un petit, juste pour me faire plaisir. Même si ça ne fait pas vendre, comme dirait un confrère qui a voué sa vie à l’article 19 de la Constitution, au moins ça permet de frimer dans les soirées mondaines de l’aile radicale de la CGEM.