Editorial

Petit bonjour

La situation des titulaires de doctorat français est lamentable. Leur affaire tourne au cauchemar. Les pouvoirs publics les traitent comme  des délinquants alors que ce sont, pour la plupart, des gens honnêtes, dignes de respect et dévoués. Leur seul malheur, c’est qu’ils ont un diplôme que l’Education nationale ne veut pas reconnaître par le truchement d’une équivalence juste et équitable. Tous les doctorats du monde – même les plus exotiques ou les moins crédibles – sont recevables par nos ronds-de-cuir, sauf ceux qui viennent de la docte France. Alors, au lieu de travailler dans la sérénité, ces enseignants-chercheurs font des grèves de la faim à répétition pour essayer de forcer le destin et, surtout, pour refuser le statut indigne que leur impose une bureaucratie rétrograde en mal d’imagination. Une forme de mise à niveau scabreuse qui prend le bas comme référence absolue. Combien coûterait l’alignement de ces enseignants sur leurs pairs ? Probablement, cet alignement coûterait moins cher qu’une année de gabegie – et le mot est faible – dans ce ministère de tous les travers.

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