Editorial

Petit bonjour

Mohamed El Gahs, ministre de la Jeunesse, a démissionné du bureau politique de l’Usfp. C’est la preuve qu’un organisme –un parti politique, en l’occurrence–, qui, théoriquement, s’ouvre sur sa base pour recruter de nouveaux adhérents, peut, en même temps, se fermer au sommet– il verrouille. Cette situation de scission larvée et de division virale permanente que vit ce parti doit, certainement, être très rentable pour perdurer aussi longtemps. Les gnous se suicident bien collectivement. Il suffit juste que le mâle dominant se trompe de chemin, direction la falaise. Chez Mohamed El Gahs, c’est la pulsion de vie qui a pris le dessus. Et c’est très bien comme cela. Sur un autre plan, Ahmed Osman, lui, doit être content. Ses amis le poussent vers la sortie. Il s’apprête à revivre l’expérience unique et rare de la liberté. Enfin libre, se dit-il ! La réalité est tout autre. Jamais nous n’avons vu un gnou à la domination vacillante prendre le chemin de la retraite sans entraîner dans sa perte la moitié de la communauté des mâles soumis. Les plus zélés dans la manœuvre sont, surtout, les seconds couteaux. Ça existe, aussi, chez les gnous. Y compris socialistes.

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