À la HACA, moi, je n’ai que des amis. Dans le conseil, dans l’administration, à la présidence… Je pense que cette nouvelle institution apporte un vrai bol d’oxygène au pays et que le secteur aux destinées duquel elle préside, d’ailleurs assez bien, est vital pour la démocratisation du pays. Maintenant, il y a un problème. Un petit, mais problème quand même. Je trouve que les activités de la HACA sont surmédiatisées sans qu’aucun organe de contrôle ne s’en mêle (!). Dès que la HACA fait un truc, on prend pour 15 mn d’antenne. Hier, la HACA a squatté sans vergogne la télé, les 2, parce qu’un gars de la boîte a bidouillé, et c’est son job, un petit logiciel qui compte – si on appuie sur le bouton idoine – le temps d’antenne des partis politiques à la télé. Ils appellent cela dans leur langage fleuri :«l’application des règles de garantie du pluralisme des courants de pensées et d’opinions dans le secteur de l’audiovisuel public.» Moi, je ne suis pas contre. Mais, en plus du reportage généreux et consistant avec la prise de parole conséquente du président Ahmed Ghazali, l’éclairage étincelant du conseiller, et néanmoins ami, Naim Kamal, on a eu – cette fois-ci sur le plateau– la présence éloquente et élégante de Nouredine Afaya. Pour des raisons personnelles, je n’ai pas boudé mon plaisir. Mais j’ai trouvé que ça en faisait un peu trop. J’ai toujours pensé que le zèle des opérateurs publics était incommensurable.