Qu’il y ait des incidents de temps à autre est, malheureusement, une règle universelle dans le domaine, fragile et exposé, du tourisme. Paris, New York, Madrid, Rome ou Berlin, capitales mondiales du tourisme, connaissent chacune à sa manière, parfois, des crimes et des délits, plus ou moins graves, dont sont victimes les touristes. Pis, pour ce qui concerne le terrorisme, par exemple, les grandes métropoles touristiques du monde sont visées, car ces actes y ont plus de retentissement. Ce qui s’est passé à Marrakech, récemment, une action individuelle limitée, ne peut être traité de la même manière que l’attentat de Bali qui avait tué, le 12 octobre 2002, 202 personnes et blessé 209, principalement des Australiens. Or d’aucuns, rares il faut le préciser, en un zèle douteux et une approche de faits à courte vue, se sont empressés de donner à l’évènement une ampleur qu’il ne mérite pas. C’est regrettable et nuisible. Que le Maroc soit dans l’œil du Cyclone terroriste, personne ne le conteste. Mais ce pays qui est le nôtre, a le courage d’affronter cette menace debout, avec des politiques audacieuses dans tous les domaines — y compris, avec une grande intelligence, dans le domaine touristique. Alors de grâce…