Editorial

Petit bonjour

Les préparatifs des élections législatives marocaines vues d’Alger donnent à voir un pays instable, en guerre civile et au bord de l’explosion généralisée. On comprend que l’anti-marocanisme soit une forme élémentaire d’expression du patriotisme médiatique algérien — un domaine où l’on met en exergue des qualités tragiquement absentes par ailleurs — mais, en toute chose, il ne faut, du reste, jamais exagérer. Faut-il un gouvernement de transition pour gérer les élections ? C’est une bonne question à mettre à l’ordre du jour d’une Assemblée constituante ou une Conférence nationale. Y aura-t-il des observateurs internationaux impartiaux ? Oui, si nous arrivons à installer entre les bureaux de vote des corridors humanitaires sécurisés par la force d’interposition de l’Union africaine dirigée, bien évidemment, par un général d’active algérien spécialisé dans le maintien de la paix électorale en temps de guerre. Que sur près d’une trentaine de partis politiques en lice, une formation de gauche radicale — ça existe, encore!— boycotte les élections, n’est-ce pas là une atteinte à la crédibilité du scrutin ? Oui, mon cher, surtout si on s’aligne — qu’à Dieu ne plaise — sur votre taux historique de participation.

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