Editorial

Petit bonjour

Le lancement à Rabat d’une association qui s’appelle «Le Maroc change» (LMC) est une bonne chose. J’imagine que cette initiative louable a pour objectif d’accompagner le changement du Maroc quand celui-ci change. Il s’agit aussi, si j’ai bien compris, de rapprocher les jeunes des urnes en passant par les partis politiques en faisant d’eux — de ces jeunes donc — des acteurs du développement et des vecteurs de la citoyenneté. C’est sérieux et méritoire. Parmi les participants à l’initiative de LMC, j’ai noté deux noms notables à part les autres qui sont aussi sympathiques à noter. Nabil Benabdallah et Karim Ghellab. Deux ministres qui sont venus pour changer le pouvoir, mais que le pouvoir, dans l’action, a également changés. Ils sont tous les deux, directement ou indirectement, en campagne électorale. Cela veut dire qu’ils ont le pouvoir et, et c’est légitime, ils ne veulent pas que ça change. Parce que si ça change, alors qu’ils n’ont pas fini de changer le pouvoir, ils vont être moins — on l’a dit pour les autres, mais on le répète quand même — «des acteurs du développement et des vecteurs de la citoyenneté».

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