Editorial

Petit bonjour

Nul ne doute que le gouvernement de Abbas El  Fassi assurera la continuité de l’action du gouvernement de Driss Jettou pour ce qui concerne les grands dossiers. Il s’agit de la continuité de l’action de l’Etat. Et celle-ci doit perdurer en toutes circonstances. Certains ministres de Driss Jettou avaient, vis-à-vis de l’opinion publique, une obligation de résultat liée à une date de réalisation précise. Je crois que 2010 pour plusieurs  dossiers emblématiques, était la date retenue. Or le rendez-vous démocratique du 7 septembre 2007 – rendez-vous, au demeurant, non reportable constitutionnellement — s’est s’intercalé dans cet agenda. Il est absolument naturel que la continuité constitutionnelle prévale sur la continuité gouvernementale. Et aucun ministre ne peut se prévaloir d’un CDD (un contrat à durée déterminée) qui annule les effets de la démocratie en chevauchant sur deux gouvernements. Cependant, si les alliances sont les mêmes, et si la coalition sortante est identique à celle qui arrive, rien n’interdit, en principe, la reconduction d’un ministre dont la tâche n’est pas achevée. Ou dont les obligations de résultats qui pèsent lourdement sur lui, du fait du décalage du calendrier, ne sont pas totalement levées. Dans la pratique des tractations gouvernementales, c’est évidemment l’inverse qui se passe. On doit, certainement, privilégier plus que la continuité de l’action, la procédure du «à chacun son tour».

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