Editorial

Petit bonjour

Il est incontestable que l’INDH a besoin d’un nouveau souffle. Elle achoppe sur trois points majeurs : la faiblesse de l’expertise sociale des intervenants notamment associatifs, l’absence de fluidité des circuits financiers — peut-être une conséquence «prudentielle» du premier point—, et une communication institutionnelle insuffisante pour expliquer cette approche qui est, en fait, une philosophie complexe. Disons-le nettement, les responsables nationaux ou locaux de l’INDH dont, pour la plupart, le dévouement et l’engagement élevés sont connus, ne sont pas en cause. Loin de là. C’est un sujet important qui ne peut être traité à la légère. Injecter 3 milliards de DH dans le circuit économique en 2008 n’est pas une chose négligeable. Dépenser de l’argent n’est pas, non plus, une chose simple. Il faut des projets pertinents et validés. Des acteurs sociaux crédibles. Des ordonnateurs compétents. Des procédures comprises de tous. Des rapports transparents entre les intervenants. Et, surtout, — un point primordial — une compréhension commune et partagée du sens de cette Initiative. Plus cette compréhension sera partagée plus l’INDH tournera à plein régime. L’idée que l’INDH est une affaire exclusive — une chasse gardée ? — du ministère de l’Intérieur est fausse. Si tous les départements ministériels ne s’impliquent pas avec la même détermination — comme semble le souhaiter Abbas El Fassi — l’Initiative continuera à évoluer lentement. Et c’est vraiment dommage — surtout pour les bénéficiaires.

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