Editorial

Petit bonjour

À chaque fois que le Maroc et le Polisario reprennent langue, notamment dans le cadre du processus de Manhasset, le président algérien fait une sortie tonitruante. Il entend à chaque fois peser sur les discussions et montrer que l’Algérie est le seul, l’unique et l’exclusif protagoniste possible et imaginable dans cette affaire. Il a raison et nous le savons. Ce rappel est inutile. L’Algérie est le problème. Et elle n’est pas prête, dans un avenir immédiat, à faire partie de la solution. Les raisons sont connues. Maintenant l’actualité ne réside pas dans cette situation même si, ces jours-ci,  les discussions sont en cours dans la banlieue de New York pour le 4ème round. Le président Abdelaziz Bouteflika postule, semble-t-il, sérieusement, pour le prix Nobel de la paix. C’est curieux. Il met en avant son affaire de concorde nationale — une loi controversée, et qui passe par pertes et profits les responsabilités dans la sanglante guerre civile algérienne — , pour réclamer ce prix. Je ne sais pas si cette «œuvre» mérite le Nobel ? C’est à l’histoire et aux Algériens de le dire. Mais il aurait, certainement, mérité ce prix prestigieux, s’il avait mis fin au conflit du Sahara d’une manière honorable qui puisse sortir notre région de cette crise factice. Il pouvait le faire. Il ne le fera jamais.

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