Editorial

Petit bonjour

Que le ministre des Finances, M. Salaheddine Mezouar, s’engage dans la recherche de mesures visant à «stabiliser les prix de l’immobilier» est une très bonne nouvelle pour les citoyens. La flambée des prix et les spéculations multiformes dans ce secteur sont doucement, mais sûrement,  en train de vider de leur substance toutes les politiques publiques en matière d’habitat. Le marché apparent n’est pas le marché réel. La différence communément appelée, avec beaucoup de résignation,  le black, «noircit» tout le circuit en amont et en aval. Personne ne se retrouve. Ni l’Etat, ni les citoyens, ni, in fine, les professionnels eux-mêmes. Ces derniers opèrent dans un marché à risque — leurs pratiques sont archi-connues et leurs stratégies identifiées — ils ne peuvent se projeter dans l’avenir d’une manière structurée. Ils savent qu’ils ne peuvent prétendre à la qualité de secteur économique respectable et respecté que s’ils ne dépassent pas cette situation préjudiciable à tous. L’Etat a un œil entrouvert, celui notamment de Noureddine Bensouda, et un autre fermé. Si, selon Mezouar, l’Etat ouvre les deux yeux, les choses risquent de changer y compris —la demande étant toujours la même — dans la politique de l’offre.

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