Editorial

Petit bonjour

La HACA — une jeune institution — est, à présent, au cœur de son métier. Elle assume, aujourd’hui, toutes les facettes de la régulation audiovisuelle. Définir les besoins, établir les cahiers des charges, les faire respecter, trier les candidats, choisir les opérateurs, anticiper, surveiller, punir. La gamme est très large. Un régulateur dans un milieu aussi vital et multiforme que l’expression médiatique est appelée, de fait, à agir dans tous les secteurs de la vie collective. La régulation n’est pas une opération éthérée, absconse, sans chair ni consistance. Une opération absolument neutre ou totalement apathique. Le fait d’appliquer la loi n’exonère pas de la prise de responsabilité. Cela commence par faire vivre correctement les outils qui vont permettre l’application de cette loi. Les règles, les procédures, les étapes et les décisions doivent toutes revêtir à la fois un caractère impartial — c’est déterminant — mais, également, porter une vision et un projet de société. Les candidats qui postulent pour la deuxième vague de licences de radios et de télévisions sont, pour la plupart, des «clients» sérieux. Il faut les traiter comme tels. Le secteur doit passer de la phase d’expérimentation, parfois sympathique, pour entrer résolument dans la phase de professionnalisation rigoureuse. C’est pour cela que le Conseil doit être au-dessus de tout soupçon, de toute incompatibilité et de tout mélange des genres. Les sages, comme la femme de César, doivent être irréprochables. Au même titre, d’ailleurs, que César lui-même.

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