Cette dernière a été fondée il y a quelques années par un certain Anwar Awlaqi, abattu en 2011 dans une attaque d’un drone américain. Malgré la mort de son fondateur, cette organisation a pu survivre, voire prendre du galon. Car il est connu que les réseaux terroristes profitent de l’instabilité politique et sécuritaire dans plusieurs zones de tension pour s’installer et se renforcer.
C’est le cas en Afganistan, au Pakistan et maintenant au Yemen. Depuis le départ de l’ancien président Abdellah Salah en 2012, le pays n’a pas réussi à bâtir le modèle démocratique auquel aspirait le peuple yéménite.
Le président en exercice, Abdi Rabou Hadi Mansour, est en difficulté alors qu’une partie du pays est aux mains d’une milice chiite et l’autre partie vit sous la menace constante d’Al Qaida. La situation est d’autant plus grave que le pays entier semble se transformer en une plaque tournante du terrorisme international. Le peuple yéménite doit réagir.