Car au-delà de l’histoire, du cachet urbanistique hérité de la colonisation, et une volonté tardive de donner corps à une réelle politique de la ville, l’espace urbain se réfléchit dans toutes ses composantes, à la fois sociale, culturelle et environnementale.
Et c’est là où le bât blesse. On a érigé parfois des cités-dortoirs, des espèces de villes périphériques où les habitants s’entassent sans avoir accès ni aux espaces verts ni aux loisirs, coupés du reste du monde.
Heureusement que le Maroc a pris le pouls de la question pour rectifier le tir avec des villes nouvelles où plusieurs composantes urbanistiques entrent en jeu, mais il reste du chemin à parcourir pour doter le pays de villes dignes de ce nom, des espaces urbains en adéquation avec leur environnement pour le grand bien des populations.