Loin d’afficher une bonne santé, la situation financière commence tout de même à donner des signes chargés d’espoir. Les avoirs extérieurs du pays s’améliorent, l’inflation demeure maîtrisée, les IDE et transferts des MRE repartent à la hausse…
Autant d’éléments positifs, présentés par le numéro un de Bank Al-Maghrib, sur lesquels il va falloir capitaliser pour remonter la pente. Si le pays n’était pas entré dans une situation d’attentisme, voire de quasi-immobilisme, en raison d’une crise politique et partisane, notre économie aurait pu mieux faire.
Le gouvernement qui pourrait bientôt voir le jour sous sa nouvelle configuration, doit jouer le rôle qui lui revient, afin de tirer les secteurs économiques vers le haut et surtout, éviter d’entrer dans des combats marginaux comme on en a connu par le passé.
Il n’existe pas d’autres choix, d’autant plus que la situation sociale affiche des signes de détresse. La hausse du taux de chômage, annoncée par BAM, donne justement un aperçu de cette situation très sensible.