Les deux parties doivent donc aujourd’hui mettre toutes leurs cartes sur table dans le cadre de la fameuse commission nationale de la réforme des retraites. Une commission qui, en dix ans d’existence, n’en est qu’à sa quatrième réunion.
Parlons maintenant plus terre à terre. Les syndicats savent que la réforme est inévitable. Mieux encore. Ils disent que le dossier de la retraite ne vient qu’à la troisième position dans l’ordre des revendications après la hausse des salaires et la baisse de la pression fiscale.
Nous ne savons pas ce qu’en pense M. le chef de gouvernement mais les syndicats cherchent un deal gagnant-gagnant. Le gouvernement aura sa réforme et eux des acquis à présenter devant les fonctionnaires. Mais pour cela, les deux doivent lâcher du lest…