Les déclarations des uns et des autres au sein de la majorité donnent l’impression à l’opinion publique qu’il ne s’agit pas d’alliés, mais plutôt de rivaux politiques. La tension est telle au sein de la majorité que les observateurs se demandent si l’alliance gouvernementale pourra tenir encore trois ans et demi. Bien évidemment, les quatre partis de la majorité ont le droit d’avoir des référentiels idéologiques et des points de vue différents, mais la manière spectaculaire avec laquelle certaines figures de la majorité étalent leurs différends concernant certains dossiers sur les médias rend la cohabitation entre les composantes de la majorité pénible en quelque sorte. Aujourd’hui, les craintes pour la capacité du gouvernement à bien négocier les enjeux auxquels l’économie du pays fait face sont plus vivaces. Il est probablement grand temps pour que la majorité laisse de côté ses divergences et se concentre sur les vraies problématiques économiques et sociales que rencontre le pays.