Faut-il rappeler que c’est la première fois qu’un gouvernement s’engage à travers un plan législatif à produire un certain nombre de lois au cours de son mandat. Cela dit, nous devons malgré tout garder à l’esprit que le rythme du travail législatif n’atteint toujours pas la cadence espérée. L’examen et l’adoption de certains textes peuvent prendre parfois des années.
Il ne s’agit pas d’inviter les parlementaires et le gouvernement à faire uniquement dans le quantitatif au risque de négliger les aspects qualitatifs de la production législative, mais c’est plutôt une invitation à accélérer plus le rythme du travail dans l’hémicycle.
Car si les projets de loi prennent une à deux années pour leur adoption par le Parlement, notre système risque d’être out dans un monde où les limites du temps et de l’espace ont pratiquement été abolies.
C’est d’autant plus vrai que certaines lois nécessitent après leur adoption des textes d’application qui n’arrivent pas toujours dans le temps. Mais ça, c’est une autre paire de manches.