Même si une partie de nos écoliers arrive à s’en sortir, la majorité rencontre des difficultés au niveau de l’apprentissage des langues et des mathématiques notamment.
Ce n’est pas parce que les cours sont dispensés dans nos écoles en arabe puis plus tard en français que les enfants marocains rencontrent dans leur majorité des difficultés. Ce ne sont pas non plus les langues arabe et française qui font que l’école publique soit de plus en plus boudée, au contraire d’ailleurs.
Cela dit, la langue après tout n’est qu’un canal de transmission du savoir. De ce fait, la priorité doit être accordée non pas à la langue mais au contenu pédagogique et à nos méthodes d’apprentissage. Alors oui, il faut démocratiser les langues étrangères mais si nous croyons que le problème se résume à la langue, alors c’est que nous n’avons rien compris. «Understood»?