Pour son dernier passage devant les députés, le chef de gouvernement a été interrogé sur le dialogue social. Après les syndicats, c’était donc au tour du numéro un de l’Exécutif d’annoncer l’échec du dialogue social.
Pour Abdelilah Benkirane, les centrales ont tout simplement proposé des revendications impossibles à réaliser. Sachant que la masse salariale dans la fonction publique dépasse aujourd’hui les 100 milliards de dirhams, les revendications syndicales devraient coûter 40 milliards de dirhams supplémentaires selon le chef de gouvernement. Pour les syndicats, leurs revendications sont tout simplement légitimes vu la conjoncture économique actuelle marquée par la hausse des prix et le niveau du pouvoir d’achat. Benkirane termine son mandat actuel sur une note négative avec les centrales. Mais pour savoir qui a eu raison entre le chef de l’Exécutif et les syndicats, il va falloir attendre les élections du 7 octobre et le verdict des électeurs…