Emploi

Appui aux entreprises : les « anges investisseurs » débarquent au Maroc

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Les anges investisseurs, ce concept bien qu’il ait pris de l’ampleur dans le monde, reste méconnu au Maroc. Toutefois, ce constat risque de changer pour bientôt. Il y a une semaine de cela John A. May, ange investisseur et auteur de deux livres traitant de la question, a été en visite de repérage au Maroc. ALM a été à la rencontre de cet «ange» venu des Etats-Unis afin que le réseau CEED Maroc le mette en contact avec de futurs «anges» pour les former avant qu’ils se lancent dans de nouvelles niches d’investissements au Royaume. En quoi consiste ce mode alternatif d’investissement? Que peut faire le gouvernement pour appuyer son installation et quels sont les risques qu’il pose? 

Tour d’horizon.
Pour tous ces projets qui «tiennent» et auxquels les banques, les institutions de crédits et le reste des bailleurs potentiels de fonds refusent d’accorder un soutien financier, le concept des «anges investisseurs» a vu le jour. Les anges investisseurs existent depuis 1989 aux Etats-Unis et constituent aujourd’hui un large réseau mondial. «Nous avons besoin d’anges dans chaque région.

Le contexte géopolitique n’est pas le même et dont, nous ne pourront pas opérer de façon efficace ni évaluer les projets avec un œil étranger», note John A. May, auteur de «Chaque projet a besoin d’un ange». Un ange investisseur est plus précisément un investisseur providentiel pour les entrepreneurs avec une PME en démarrage.

Plus concrètement, là où le reste des investisseurs refuse de prendre des risques, ces anges se lancent, et sans garantie aucune. Il faut dire que c’est pour cette raison que les observateurs les considèrent avant tout comme étant les «vrais» investisseurs en capital de risque. Ceci dit, le profil d’un ange investisseur est souvent le même. «Il ne suffit pas d’être riche pour être un ange.

Il faut avoir une grande passion pour le monde d’entrepreneuriat», précise la même source. En effet, qu’il agisse seul ou en groupe organisé, l’ange investisseur  investit de l’argent et donne des conseils pour aider au démarrage de nouvelles entreprises innovantes. Il doit être minoritaire dans les entreprises qu’il finance et il est censé être en mesure de suivie aussi les tendances et voir les occasions offertes par la crise.

«Il est plus fréquent que les anges se constituent en groupe. Aux Etats-Unis, je suis initiateur du «dinners club», et ce sont des rencontres mensuelles où ces anges étudient les possibilités d’investissements dans les projets qui leur sont présentés», souligne John May.

Généralement, un «ange» investit jusqu’à 10% de ses ressources. En plus d’être investisseur, il est appelé à être mentor et suivre ainsi l’activité des projets qu’il appuie sur plusieurs années. Il est à noter qu’en plus du Maroc, les anges investisseurs aspirent à en former d’autres au Mexique, en Egypte, en Tunisie, en Jordanie et en Indonésie.

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