Les conséquences de l’absentéisme peuvent vite devenir graves et coûteuses, en termes d’image, de qualité, de chiffre d’affaires et de relations sociales.
Voici quelques solutions afin de lutter contre ce fléau: Primo, il s’agit d’éviter les solutions globales.
Certaines approches du problème, comme le pointage des présents, sont à éviter. Elles traitent l’absentéisme sans faire de différenciation entre les cas, ce qui les rend bien souvent inefficaces. L’utilisation de menaces ou de récompenses globales peut même avoir des effets contre-productifs.
Secundo, il s’agira également de s’appuyer sur les managers.
Les managers doivent donner plus d’autonomie, fixer des objectifs plus raisonnables, ce qui fait baisser le stress et donc l’absentéisme. Leur rôle est de leur apprendre à gérer le stress et les émotions. Ils sont également les interlocuteurs privilégiés de la direction lorsqu’il s’agit de lutter contre les absences répétées d’un collaborateur.
Ils doivent instaurer un système «d’entretiens de retour» à la suite d’absences trop longues ou trop fréquentes d’un membre de leur équipe. Le but de cet entretien n’est pas de sanctionner mais d’aider le salarié longtemps absent à se réintégrer.
Enfin, le grand challenge du manager est de lever les tabous.
Communiquer autour des conséquences et du coût de l’absentéisme pour l’entreprise permet aux salariés de prendre conscience des enjeux. Pas besoin de grands discours, des chiffres concrets sur le problème suffisent : perte de parts de marché, insatisfaction des clients… Pour une meilleure prise de conscience collective, le sujet peut ensuite être relayé par le chef d’entreprise et débattu au sein des équipes.
Par Alexandra Montant
DG de ReKrute.com*
* «ReKrute regroupe aussi les marques ExeKutive.biz, portail dédié aux dirigeants et ReKruteKnowledge, sa division e-learning».