Formation

Education, formation et recherche scientifique : Un nouvel organe est né

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Le Conseil supérieur de l’enseignement (CSE) cède la place au Conseil supérieur de l’éducation, de la formation et de la recherche scientifique. En effet, la loi n° 105.12 relative à la mise en place de ce nouvel organe a été publiée au  Bulletin officiel du lundi 19 mai 2014. Selon le CSE, le Conseil supérieur de l’éducation, de la formation et de la recherche  scientifique est désormais investi de nouvelles prérogatives qui étendent le champ de ses attributions et renforcent son poids en tant qu’instance  constitutionnelle indépendante de bonne gouvernance, de développement durable  et de démocratie participative. Il faut noter que la Constitution du 1er juillet 2011 a consacré l’éducation en tant que droit du citoyen.

C’est dans ce sens que s’inscrit la création du Conseil supérieur de l’éducation, de la formation et de la recherche scientifique en remplacement du CSE. L’article n° 168 de la Constitution stipule que le Conseil supérieur de l’éducation, de la formation et de la recherche scientifique constitue une instance consultative chargée d’émettre son avis sur toutes les politiques publiques et sur toutes les questions d’intérêt national concernant l’éducation, la formation et la recherche scientifique, ainsi que sur les objectifs et le fonctionnement des services publics chargés de ces domaines. Il contribue également à l’évaluation des politiques et programmes publics menés dans ces domaines.

Ainsi, le positionnement constitutionnel du nouveau Conseil lui permet d’avoir une vision globale et intégrée de l’ensemble du système de l’éducation, de la formation et de la  recherche scientifique au moment où son indépendance et sa composition  plurielle l’habilitent à mener, à travers une démarche pleinement  participative, la réflexion stratégique sur le devenir du système de  l’éducation, de la formation et de la recherche scientifique, notamment au  moyen des études et des évaluations ponctuelles et globales, sectorielles,  transversales et thématiques qu’il est appelé à réaliser, selon le CSE.

Dans sa nouvelle mouture, le Conseil compte de  nombreuses nouveautés dont l’élargissement de ses compétences à l’ensemble des composantes du système d’éducation avec tous ses niveaux, de formation professionnelle avec tous les acteurs et de recherche scientifique avec tous  ses intervenants, l’extension du champ d’intervention du Conseil à toutes les  politiques publiques relevant de ses compétences et au fonctionnement des services publics chargés de la mise en œuvre de ces politiques et la mise en place d’un système d’information intégré, englobant toutes les composantes du système éducatif.

Cette instance favorisera également l’élargissement des procédures de  saisine qui comprennent, désormais, outre les demandes d’avis adressées au Conseil par SM le Roi, les initiatives émanant du gouvernement et du Parlement  ainsi que l’auto-saisine, l’émission d’avis et de rapports sur les questions relevant de sa compétence et la mise en place d’indicateurs de performance permettant de mesurer l’impact des avis du Conseil, de ses recommandations et de ses évaluations.

Fort de ces nouvelles prérogatives et de sa composition alliant  représentativité et expertise, le Conseil pourra jouer  pleinement le rôle d’espace pluriel de débat et de coordination sur toutes les  questions de l’éducation, de la formation et de la recherche scientifique, comme il ne manquera pas d’éclairer les décideurs, les acteurs et l’opinion  publique marocaine, de manière rigoureuse et méthodique au moyen d’évaluations  quantitatives et qualitatives sur l’état et les perspectives de notre école.

Un campus universitaire à Tamansourt

Le futur campus universitaire intégré qui  sera réalisé à Tamansourt sur une superficie de 165 ha  avec un investissement de 1,1 milliard dh permettra à terme une extension de la  capacité d’accueil de l’Université Cadi Ayyad de 60.000 places. Le campus intègre dans sa conception une vision de mutualisation des  ressources (locaux d’enseignement en gestion commune entre les établissements),  de rapprochement des services aux étudiants (Cités, résidences et restaurant  universitaires, Espaces pour les activités sportives et culturelles) ainsi que  des espaces pour le secteur de l’enseignement supérieur privé, indique-t-on  auprès de la présidence de l’université Cadi Ayyad. Ce campus regroupera les établissements de type «accès ouvert» pour faire  face aux augmentations des effectifs des établissements relevant de  l’université, des établissements de type «Accès régulé» orienté vers des  partenariats internationaux: Sciences politiques, architecture et urbanisme,  ainsi que des formations courtes ciblées accompagnant le secteur industriel  local (EST), précise-t-on de même source.

Maroc- Tunisie : Un partenariat stratégique

La ministre déléguée auprès du ministre de  l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de la formation des  cadres, Soumya Benkhaldoun et le ministre tunisien de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et des technologies de l’information et de la  communication Tawfik Jelassi ont examiné, en mai dernier, à Tunis, les moyens  susceptibles d’élever la coopération bilatérale dans le domaine de  l’enseignement supérieur au rang de partenariat stratégique. Lors d’un entretien avec son homologue tunisien, Mme Benkhaldoun a mis en  relief les réformes engagées par le royaume en matière de l’enseignement  supérieur et la recherche scientifique visant à promouvoir le système éducatif  et à répondre aux besoins du marché du travail et partant contribuer au  développement global du pays. Ces réformes, a-t-elle expliqué, ont porté essentiellement sur les plans  législatif et pédagogique, l’harmonisation de la formation avec le marché du  travail, la révision de la loi portant statut de l’enseignement supérieur et  des cahiers des normes pédagogiques et des structures organisationnelles.

Une radio web pour les enseignants

Une radio web communautaire dédiée à la famille  de l’enseignement au Maroc verra prochainement le jour, à l’occasion de la  Journée mondiale de la société de l’information, a annoncé la Fondation  Mohammed VI de promotion des œuvres sociales de l’éducation-formation. Cette initiative s’inscrit dans le cadre d’une convention de partenariat  signée en mai dernier à Rabat par la Fondation et l’Association Dafatir pour l’éducation  et la formation, dans l’objectif de renforcer la communication entre les  membres de la famille de l’enseignement, précise un communiqué des signataires. Cette radio communautaire, qui sera gérée par des enseignants, s’assigne  pour objectifs le renforcement des capacités pédagogiques et personnelles des  enseignants, le développement de l’action sociale auprès de la communauté des  enseignants et leurs familles, la mise en place d’une tribune d’expression  libre et de débats constructifs, outre la promotion de l’art et la culture.

 

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