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Khlie : «Douze cycles de formation ont été organisés durant les 5 dernières années»

© D.R

Le Congès mondial de la formation ferroviaire a ouvert ses travaux hier à Rabat

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Les politiques des formations adoptées par les réseaux ferrés africains restent étroitement corrélées avec le niveau de leur performance et leur degré de fiabilité techno-économique, voire financière qu’il s’agisse des réseaux viables (10%), volontaires (30%) ou vulnérables (60%).

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La 5ème édition du Congrès mondial sur la formation ferroviaire autour de la thématique «La valorisation de l’enseignement et de la formation professionnelle dans le secteur ferroviaire et le développement de son écosystème» s’est ouverte hier à Rabat. Il s’agit d’un événement de grande envergure, organisé pour la première fois dans un pays en Afrique, à l’initiative de l’Office national des chemins de fer (ONCF), en partenariat avec l’Union internationale des chemins de fer (UIC), l’Institut de formation ferroviaire (IEF) et l’Ecole Mohammadia d’ingénieurs (EMI). Ainsi lors de l’ouverture de cet événement, Abdelkader Amara, ministre de l’équipement, du transport, de la logistique et de l’eau, a indiqué  que «le mode ferroviaire marocain a vécu un tournant historique suite à la concrétisation d’importants programmes d’investissement pour lesquels notre pays a mobilisé plus de 70 milliards de dirhams entre 2000 et 2018». Et d’ajouter que «ce virage a été bel et bien amorcé empruntant volontairement la voie du développement des compétences pointues, axée sur la professionnalisation et la spécialisation des profils». M. Amara a fait savoir que «notre ambition aujourd’hui est d’intégrer en 2020 le club des 20 premiers réseaux ferrés dans le monde». Pour sa part, Mohamed Rabie Khlie, directeur général de l’ONCF, a présenté a cet égard en avant-première préliminaire d’une étude en cours relative à l’évaluation des formations organisées au Maroc par cette institution avec l’appui de l’ONCF. Celle-ci a fait ressortir que les politiques des formations adoptées par les réseaux ferrés africains restent étroitement corrélées avec le niveau de leur performance et leur degré de fiabilité techno-économique, voire financière qu’il s’agisse des réseaux viables (10%), volontaires (30%) ou vulnérables (60%).

M. Khlie a mentionné que l’UIC région Afrique s’est engagée depuis 2013 à organiser à Rabat des cycles de formation sur deux d’actualité pour les réseaux africains, à savoir la sécurité ferroviaire et la maintenance de la voie. Et d’indiquer qu’en l’espace des 5 dernières années, ce ne sont pas moins de 12 cycles de formation qui ont été organisés au profit de près de 250 participants encadrés par 150 experts de l’ONCF et l’UIC. «Les évaluations sont très encourageantes, avec des taux de satisfaction dépassant les 92%. Ceci nous a encouragés à doubler d’effort en vue d’étendre le champ de ces formations à d’autres domaines, tout en les inscrivant dans un processus de certification et de reconnaissance. Notre aspiration vise à créer à moyen terme en partenariat avec les différents acteurs concernés, l’Académie ferroviaire africaine qui est appelée à donner une nouvelle impulsion à l’écosystème ferroviaire au sein du continent», aspire-t-il. Il faut noter que ce Congrès mondial qui se déroule jusqu’au 11 octobre rassemble environ 250 participants représentant 30 pays venus des cinq continents. Il réunit en effet décideurs, experts ferroviaires, industriels, universitaires, chercheurs partageant les meilleures pratiques et approches en matière de formation ferroviaire ainsi que de développement des compétences du capital humain. A travers leur expérience et les modèles présentés, ils débattent des opportunités d’intégration des nouvelles technologies et des systèmes innovants ainsi que leur apport pour rehausser le niveau des qualifications professionnelles.

Dans ce cadre, les intervenants se sont accordés sur l’unanimité de l’importance particulière de la formation des collaborateurs aux différents métiers ferroviaires en tant que levier stratégique incontournable pour ce secteur vital.  Dans ce registre, le cas du Maroc a été plus particulièrement éloquent du fait qu’en toile de fond de profondes mutations ayant marqué ce mode de transport, réside la politique de formation du capital humain qui a fait l’objet d’un important processus de refonte dans le cadre de la stratégie de développement du secteur au service de la mobilité durable.

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