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Mohamed Knidiri : «Les lauréats du doctorat en médecine de l’UPM pourront exercer dans le secteur public, semi-public ou privé»

© D.R

Entretien avec Docteur Mohamed Knidiri, président académique de l’Université Privée de Marrakech (UPM)

ALM : Vous venez d’ouvrir la Faculté de Médecine au sein de l’UPM. Quels en sont les débouchés ?

Mohamed Knidiri : L’ouverture de la Faculté de Médecine de l’UPM est la grande nouveauté de cette rentrée. La formation en médecine de l’UPM sera dispensée au sein du complexe hospitalo-universitaire de notre université, doté d’installations modernes, de moyens et ressources de premier plan. Les lauréats du doctorat en médecine de l’Université Privée de Marrakech pourront exercer la médecine dans le secteur public, semi-public ou privés, poursuivre leur cursus vers des spécialités médicales, chirurgicales ou biologiques, rejoindre le domaine de la recherche par voie du doctorat PhD ou devenir professeurs de médecine. L’admission à la Faculté de médecine de l’UPM se fait par voie de concours pour les candidats titulaires d’un baccalauréat scientifique marocain ou étranger obtenu avec mention. La date de l’unique concours d’admission à la Faculté de Médecine de l’Université Privée de Marrakech est fixée au samedi 29 septembre 2018. Les résultats seront communiqués le lundi 30 septembre. Le démarrage des cours s’effectuera le 5 octobre 2018. Les candidatures se font jusqu’au 25 septembre sur le site web de l’UPM.   

Quelles sont les autres nouveautés de cette rentrée universitaire à l’UPM ?

La rentrée 2018-2019 de l’Université Privée de Marrakech est, comme chaque année, marquée par le lancement de nouveaux programmes et nouveaux partenariats. Parmi les autres nouveautés que nous pouvons citer figure le lancement des programmes Licence et Master en journalisme et médias. Il s’agit d’un programme lancé en partenariat académique et double diplôme avec IHECS, l’Institut des Hautes Etudes des Communications Sociales, la plus ancienne école de journalisme de Bruxelles.

Nous enrichissons également cette année le pôle ingénieur de l’UPM avec le lancement du programme Ingénieur en aéronautique. Ce programme a pour vocation de répondre aux besoins des entreprises du secteur qui est en pleine expansion au Maroc. En effet, la création des quatre écosystèmes dans le secteur va permettre de générer 23.000 emplois dans les domaines de l’ingénierie, de l’assemblage, du système électrique-câblage et harnais, de l’entretien-réparation & révision.

Vous venez également de signer de nouveaux partenariats. Quels en sont les contours ?

C’est là aussi une autre nouveauté. Sur ce plan, nous avons signé deux nouveaux partenariats qui viennent enrichir ceux déjà existants.

Le premier est au bénéfice de l’ensemble de nos étudiants des cursus scientifiques UPM qui peuvent, sur la durée de leurs études, suivre un double cursus en Business Management chez notre partenaire, Emlyon business school. Une particularité unique qui permet de doter les étudiants UPM d’une double compétence scientifique et managériale très appréciée des entreprises. Elle constitue en effet un avantage réel lors de la recherche du premier emploi et est un atout qui permet une progression de carrière plus rapide. Cette formation complète en management s’effectue sur 5 ans pour les étudiants UPM post-bac. Pour les étudiants en fin de cycle d’études, il est possible de suivre le programme en accéléré sur 1 ou 2 ans. Une partie des enseignements est dispensée en ligne et est suivie d’activités expérientielles en présentiel avec les professeurs d’emlyon business school. Ce partenariat avec Emlyon business school ouvre également la voie aux étudiants UPM en M2 des programmes Management vers des Mastères Spécialisés en Business management et transformation digitale, en Entrepreneuriat & management de l’innovation ou encore en Ingénierie financière, toujours en parallèle de leur cursus UPM. A la clé, 2 diplômes : Le diplôme UPM reconnu par l’Etat et le diplôme Emlyon business school reconnu à l’international. Quant au 2ème partenariat que nous avons conclu cette année, il est fait avec l’ESC Clermont avec qui nous lançons un DBA-Doctorate en Business Administration. Ce programme DBA est un cursus de trois ans, de niveau Bac+8, accessible aux étudiants de niveau BAC+5. 30% des enseignements sont assurés par des professeurs du groupe ESC Clermont.

Vous aviez annoncé le lancement des pôles santé et digital médias arts et culture. Où en êtes-vous ?

Le pôle Digital, Médias, Arts et Culture, comme je l’ai précisé, nous l’enrichissons du programme journalisme et médias cette année. Ce programme vient se rajouter aux autres déjà existants du pôle dont l’architecture d’intérieur qui remporte un franc succès et qui a la particularité d’être le seul programme ingénieur dans le domaine avec donc une équivalence avec le diplôme d’ingénieur d’Etat.

Qu’en est-il des autres pôles ? Pourriez-vous en faire un bilan ?

Nous entamons lors de cette rentrée la 6ème année de notre pôle santé. Nous avons déjà eu une promotion du programme Licence et du programme Master en ingénierie de la santé où nous avons la satisfaction d’avoir un taux d’insertion professionnelle de 100%. La pertinence du programme par rapport aux enjeux du domaine de la santé en est une des raisons principales mais il y a également le fait que nos étudiants, en cours de cursus, bénéficient de périodes d’alternance au CHU de Marrakech, partenaire de l’UPM sur ce programme et également dans d’autres établissements partenaires. Ceci combiné à leurs stages de fin d’année a permis de déboucher, pour tous, à une première embauche dans un des établissements dans lesquels ils étaient passés en stage.

Quant aux programmes du pôle, la physiothérapie, les sciences biomédicales, soins infirmiers, les premières promotions sortiront l’année prochaine. Le taux d’insertion professionnelle en sortie de formation atteindra d’excellents scores car nos étudiants bénéficient ici encore de périodes pratiques dans les établissements de soins partenaires de l’UPM en plus de leurs stages pratiques.

Certains établissements de l’enseignement supérieur ont tendance à introduire des cursus dédiés à l’Afrique. A quand une démarche pareille à l’UPM ?

Nous comptons à l’UPM environ 20% d’étudiants étrangers dont la majorité est en provenance des pays d’Afrique subsaharienne. Ces jeunes viennent chercher plusieurs choses au Maroc et à l’UPM. Tout d’abord une stabilité et une qualité d’études, des infrastructures et des standards d’études internationaux. Ils viennent également à l’UPM pour la qualité de ses programmes. Ces derniers en effet répondent aux mêmes problématiques et besoins au Maroc que dans leurs pays respectifs qui basent leurs développements par exemple sur le tourisme et la valorisation du patrimoine, l’agriculture, le développement des infrastructures de communication, le BTP ou encore le développement des énergies durables pour ne citer que ces exemples. Mis à part peut-être quelques domaines plus spécifiques basés sur des particularités liées aux ressources naturelles de certains pays, nous pouvons dire que tous les cursus enseignés à l’UPM répondent aux besoins des pays d’Afrique.

Est-ce que la reconnaissance de l’Etat facilite vraiment l’accès de vos lauréats au marché de l’emploi ?

La reconnaissance de l’Etat est un label qui vient souligner que l’UPM répond au cahier des charges du Ministère. C’est, parmi de très nombreux critères, la reconnaissance de la qualité de l’offre de formation de notre université et des moyens déployés pour avoir une infrastructure de très haut niveau. Le lauréat UPM qui aujourd’hui bénéficie de l’équivalence de son diplôme UPM avec le diplôme d’Etat démultiplie ses chances d’accéder au marché de l’emploi. Outre le fait qu’il peut passer les concours de la fonction publique, son diplôme reconnu lui permet également, dans certaines professions où cela est demandé, de pouvoir répondre à des appels d’offres. Donc oui, la reconnaissance est sans nul doute un atout supplémentaire pour le lauréat UPM et accélère son insertion dans l’entreprise.

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