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Mohammed Diouri: «L’étudiant marocain n’a plus besoin d’aller à l’étranger»

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Entretien avec Mohammed Diouri, fondateur de l’institut supérieur d’ingénierie et des affaires (ISGA)

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L’ISGA a de tout temps veillé à ajuster ses formations en fonction des besoins du marché de l’emploi, c’est pourquoi nous changeons régulièrement les options que nous proposons à nos étudiants.

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ALM : Où en êtes-vous dans votre politique de proximité envers l’étudiant et ses parents par des créations de campus dans les villes les plus importantes du pays ? Est-ce que cela a donné des résultats ?

Mohammed Diouri : La pédagogie de proximité suivie par l’ISGA a induit une stratégie de développement de notre groupe pour l’implantation de centres dans les grandes villes universitaires marocaines, à savoir Casablanca, Rabat, Marrakech, Fès et El Jadida. Cela a donné des résultats très importants au niveau du rayonnement du nom de nos instituts à travers le pays. Nos diplômés se trouvent ainsi sortir d’une école qui est connue, puisque nous existons dans la plupart des grandes villes.

Vous avez dit que l’ISGA propose des formations d’avenir et dispose de moyens performants. De quoi s’agit-il au juste ?

L’ISGA a de tout temps veillé à ajuster ses formations en fonction des besoins du marché de l’emploi, c’est pourquoi nous changeons régulièrement les options que nous proposons à nos étudiants.

Par ailleurs et pour assurer des formations de qualité, l’ISGA est doté de moyens humains et matériels de grande qualité et au top de la technologie.

Comment voyez-vous cette implantation de plus en plus fréquente d’établissements étrangers au Maroc? Cela garantirait-il davantage de débouchés pour les lauréats ?

Je pense que cela ne peut être que bénéfique pour le pays, car d’une part cela relèvera, à coup sûr, le niveau de qualité de l’offre du secteur de l’enseignement supérieur privé. D’autre part, cela limitera le nombre d’étudiants qui vont à l’étranger poursuivre leurs études ce qui contribuera à améliorer la balance de paiement du pays.

A ce niveau, il y a lieu de remarquer que l’ISGA qui a initié, depuis 1996, des partenariats avec des universités internationales, a pu aligner ses programmes et ses méthodes pédagogiques sur des standards internationaux et permis à un grand nombre d’étudiants de poursuivre leurs études sans partir à l’étranger.

Quelles sont les filières les plus convoitées dans votre institut?

Aujourd’hui le marché du travail semble avoir des besoins très importants. Pour les informaticiens, l’ISGA propose 3 options parmi les 4 options d’ingénierie informatique qu’on affiche.  En ce qui concerne les auditeurs  et les financiers, l’ISGA propose 2 options dans ces domaines parmi les 3 options prévues en management. Cela, je l’espère, montre à quel point l’ISGA adapte ses formations aux besoins du marché de l’emploi.

Que pensez-vous de l’offre existante de l’enseignement supérieur privé et public?

Une seule conclusion s’impose actuellement au vu de l’offre en formation de l’enseignement supérieur public et privé au Maroc : l’étudiant marocain n’a plus besoin d’aller à l’étranger, du moins pendant les 3 ou 4 premières années du supérieur.

Certes, une cinquième année ou une sixième année à l’étranger n’est jamais inutile pour parfaire sa formation et même initier une expérience.

Mais cela devra être fait à travers des accords de partenariat entre l’institut marocain et les universités étrangères et justement l’ISGA dispose de ce genre de partenariat, notamment ceux qui permettent de faire des études doctorales.

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