L’auteur s’est posé la question de savoir pourquoi certaines équipes se serrent les coudes et sont confiantes envers leur leader au point de le suivre inconditionnellement.
Chez les Marines, aux États-Unis, les officiers mangent en dernier. Et c’est bel et bien cette conception de l’organisation, qui fait passer les besoins des équipes avant ceux des chefs. En clair, selon Simon Sineck, «être leader, ce n’est pas décider seul. C’est être capable d’instaurer un climat qui protège l’organisation des rivalités internes et du désengagement». Dans son ouvrage, il démontre ce qui distingue les bons des mauvais leaders. Le lecteur découvre aussi au fil des lignes comment les meilleurs parviennent-ils à générer l’adhésion de leurs équipes.
L’auteur a su puiser dans certaines études récentes en neurosciences et sur sa propre expérience de terrain pour démontrer que l’environnement du travail n’est bienveillant que si le leader inspire un sentiment d’appartenance et d’exemplarité. Ce n’est que suivant cette condition que les salariés le suivent et sont capables de performances remarquables. A contrario, si la confiance n’existe plus, ils passent leur temps à se protéger les uns des autres et l’organisation se retrouve en danger. Traduit en dix langues et best-seller du New York Times, cet ouvrage optimiste et humaniste bouscule les idées préconçues. L’auteur met en exergue un véritable changement de paradigme. Pour lui, «la conception du leadership place le leader au service de son équipe. Les grands leaders se soucient sincèrement de ceux qu’ils ont le privilège de diriger».
Considéré comme le gourou du leadership, professeur à Columbia University, Simon Sinek est un indéfectible optimiste. Auteur, speaker et consultant, son TED Talk How Great Leaders Inspire Action est l’un des plus regardés au monde. Il est aussi un contributeur régulier du New York Times, du Wall Street Journal et du Washington Post. En tant que consultant, ses clients sont variés, des membres du Congrès des États-Unis aux ambassadeurs, des petites entreprises aux géants tels que Microsoft et 3M, d’Hollywood au Pentagone.
