Emploi

La RSE totalement compatible avec la crise…

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Si les modèles managériaux demeurent très souvent obsolètes dans le tissu marocain marqué par une dominante de PME, la Responsabilité sociale en entreprise répond à une volonté macroéconomique de mise à niveau. D’ailleurs, la CGEM l’a intégrée, depuis des années, dans son crédo en direction de ses membres. Elle gagnerait à être généralisée. Elle est, en effet, essentielle pour instaurer un climat de confiance et favoriser un environnement pérenne, générateur de rentabilité. D’ailleurs, le cabinet Vigeo insiste sur le fait que «la RSE est une opportunité pour l’entreprise».

Ses experts la définissent comme étant «un engagement managérial qui prend compte des droits, des intérêts et des attentes de ses parties prenantes. La perspective étant l’amélioration des performances de l’entreprise».  En clair, l’environnement économique a changé et la RSE devient un ingrédient nécessaire à l’entreprise pour évoluer. Respect des droits humains, qualité de la gestion des ressources humaines, respect des intérêts des clients, loyauté des pratiques, protection de l’environnement, engagement de l’entreprise auprès de ses territoires sont autant de paramètres qui devront désormais être pris en compte par le manager pour mener à bien ses actions. Les enjeux sont réels. Il en va de la notoriété de l’entreprise et donc de sa performance sur les marchés nationaux et internationaux.

Il s’agit donc pour les chefs d’entreprises qui souhaitent intégrer la démarche dans leur processus managérial d’identifier et maîtriser les risques et saisir les opportunités d’une croissance responsable et durable.
Selon les experts, «la RSE prend un temps d’avance dans la mutation du modèle économique, ce qui représente un avantage inestimable à l’entreprise». Sans exclure les autres modes managériaux, la RSE doit se mouler avec le reste des actions pour ne pas créer un déséquilibre. Le manager devra la positionner comme étant une opportunité et non une série de contraintes pour fédérer et mobiliser les collaborateurs autour de nouvelles valeurs. Ceci permettra aux salariés d’être fiers d’appartenir à la société qu’ils représentent. L’attractivité de l’entreprise n’en sera qu’augmentée.

Bref, les avantages de la RSE ne sont plus à démontrer. Au Maroc, elle n’est pas encore identifiée comme priorité. Et même ceux qui l’intègrent dans la culture managériale le font de manière naturelle sans officialiser les différentes composantes de la RSE. Elle devra pourtant être présentée sous toutes ses facettes pour la réussite de son intégration au sein de l’entreprise. Une démarche finalement innovante pour capter de nouveaux marchés et attirer de nouveaux capitaux. La réputation de l’entreprise en dépend fortement.

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