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L’organisation lance un prix pour la découverte du traitement du corona : A l’Isesco, 77% des fonctionnaires sont marocains

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Le système financier et administratif de l’organisation était «dépassé» et non conforme avec les pratiques internationales. Ce qui a impacté sa gestion.

Sur les 148 fonctionnaires qui travaillent pour l’Isesco, 114 sont marocains, soit 77%.Les chiffres sont précisés par Salem Ben Mohamed El Malek, nouveau directeur général de cette organisation internationale siégeant à Rabat. Comme il l’explicite, ces nombres «réfutent les allégations prétendant que l’organisation «liquide» les fonctionnaires locaux». Pour lui, ces chiffres révèlent également que le taux des fonctionnaires marocains «n’a changé que légèrement, à hauteur de 4%, après en avoir recruté de nouveaux suite au départ de ceux sortants».

19 nouveaux fonctionnaires marocains

En détail, la note du DG indique que 19 nouveaux fonctionnaires marocains ont rejoint l’organisation depuis mai 2019. Ils travaillent aux côtés de 20 fonctionnaires internationaux de 12 nationalités. «La répartition des fonctionnaires était marquée par un déséquilibre flagrant de par le nombre croissant des fonctionnaires administratifs locaux au détriment des experts et spécialistes chargés d’exécuter les programmes de l’organisation dans le rang des pays membres», ajoute le responsable. Selon ses dires, ce déséquilibre a également touché «les catégories d’âge des fonctionnaires». Cela a impacté la performance de l’organisation et sa capacité à innover.

Des arriérés de 120 millions de dollars

«Les arriérés de l’organisation ont récemment atteint 120 millions de dollars depuis sa création», évalue le responsable. Selon ses dires, les contributions des Etats membres étaient «irrégulières». «Les droits de fin de service des fonctionnaires représentaient, avant mon arrivée, les deux tiers du budget», enchaîne le DG qui met l’accent sur l’inexistence d’un conseiller juridique de l’organisation depuis sa création. De plus, le système financier et administratif de l’organisation était «dépassé» et non conforme avec les pratiques internationales. Ce qui a impacté sa gestion.

Une nouvelle dénomination et gestion      

Désormais, l’Isesco porte la dénomination «Organisation du monde islamique pour l’éducation, les sciences et la culture». L’objectif étant, selon le DG, de donner à cette structure internationale une forme «officielle». En outre, cette organisation a dorénavant une nouvelle vision ainsi qu’un nouvel organigramme. Mieux encore, elle dispose d’un plan administratif et financier pour mieux gérer ses ressources humaines. Et ce n’est pas tout. «Des pays membres ont fait des contributions de dix millions de dollars US.

Il est prévu que les ressources financières atteignent, en fin d’année, 50 millions de dollars et 500 millions de dollars lors des 5 prochaines années»,  poursuit le responsable de l’Isesco qui, désormais, dispose également d’un conseil consultatif international. Aussi, cette structure internationale s’est dotée d’une charte de coopération avec les comités nationaux des pays membres et d’un nouveau statut de contrôle institutionnel.

Elle a, de plus, élargi ses partenariats avec d’autres organisations internationales. Comme elle a davantage adopté la numérisation. «L’intelligence artificielle a, pour la première fois, été exploitée pour mettre en œuvre des projets spécialisés dans des pays membres», exalte M. El Malek qui rappelle la réouverture du bureau de l’Isesco auprès de l’Unesco à Paris. De surcroît, l’Organisation du monde islamique pour l’éducation, les sciences et la culture a lancé la rencontre culturelle de l’Isesco et les caravanes éducatives, humanitaires et sanitaires. «Un prix de l’Isesco est lancé pour la découverte d’un vaccin ou un traitement du corona», avance le DG qui annonce d’autres initiatives.

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