La mondialisation est là. Partant de ce constat, l’auteur illustre clairement les enjeux.
Sa phrase en dit long : «Il faut maintenant travailler avec des acheteurs chinois installés à Shanghai ou Kuala Lumpur, implanter une nouvelle filiale au Brésil, réaliser un projet avec des Russes, nouer un accord avec des Nigérians en partenariat avec une société japonaise». Le manager se trouve bien souvent en train de manager une équipe-projet dans laquelle on trouve deux Anglais, une Polonaise, un Libanais et un contrôleur de gestion néerlandais. Il ira même à envisager des équipes intégrant des «impatriés» indiens. L’identification le cas échéant de hauts potentiels indonésiens peut faire également partie des enjeux. Le management interculturel propose également de préparer la négociation d’un partenariat avec les Coréens…
L’auteur dans son analyse ira jusqu’à déterminer les raisons essentielles pourquoi la coopération n’est pas plus facile avec l’équipe anglaise. Il est convaincu que la communication et le management interculturels peuvent apporter leur contribution, en montrant où sont les différences et comment les traiter. Un décryptage des différents fonctionnements de l’entreprise, un recensement des comportements étrangers à nos habitudes, à nos codes de communication, à nos modes d’action d’Occidentaux, d’Européens, de Français ; c’est tout là que veut mettre en valeur l’auteur pour amener les chefs d’entreprises à élargir leur sphère d’intervention. Rédigé sous forme de boîtes à outils le livre s’adresse aux professionnels, dirigeants et cadres d’entreprises, managers opérationnels ou responsables fonctionnels, amenés à être en relation avec l’étranger, et soucieux d’éviter les dysfonctionnements et les mauvaises surprises.
Consultant et coach de dirigeants, Dominique Rey forme des professionnels aux enjeux interculturels et aux solutions adaptées pour la communication et le management dans les Grandes Écoles, les Instituts de formation et les universités.
Ed. Afnor (3 janvier 2017)