Emploi

Reconnaissance au travail : Un bon salaire oui, mais une reconnaissance d abord!

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La rémunération est bien évidemment un élément important dans l’épanouissement professionnel mais il n’y a pas que ça. Un bon salaire ne va pas forcément de soi avec motivation du personnel et d’autres considérations moins matérielles sont à prendre en compte afin d’assurer une bonne cohésion et un bon rendement pour son équipe de travail.
Une chose est sûre, la meilleure récompense à laquelle un salarié s’attend reste une bonne prime ou une augmentation de salaire. Ceci dit, l’argent à lui seul, est loin de garantir la satisfaction des salariés. Ces derniers ont besoin d’être «fiers» de ce qu’ils accomplissent comme tâche et là, d’autres éléments entrent en jeu. Pour réussir cet équilibre, il est important de donner du sens plutôt que des sous. La rétention des salariés peut se faire uniquement en donnant du sens et de la valeur à leur travail. On parle ici de motivation non-financière. Cette dernière peut prendre forme de délégation de pouvoir par exemple. Quand un responsable confie à un subordonné la réalisation d’objectifs élaborés en commun en lui laissant une marge d’autonomie, il le responsabilise et le pousse à s’impliquer davantage dans ce qu’il fait au lieu d’exécuter les ordres de son supérieur sans que cela ait goût chez lui.
Parallèlement à cela, existent les formations. De plus en plus de responsables investissent dans ce chantier et exigent que leurs salariés suivent des formations pointues ou générales. Ceci se fait bien évidemment dans le but d’avoir plus de rendement mais il n‘en demeure pas moins que sur le plan individuel, ces formations sont un vrai levier de la notion de l’estime de soi. les bénéficiaires des formations gagnent en confiance et se sentent valorisés ou, dans le cas contraire, imposent et exigent cette mise en valeur comme un droit acquis.
Pour la psychothérapeute, Juliette Allais, co-auteure du livre «Trouver sa place au travail» : «quand les besoins physiologiques et les impératifs de sécurité sont remplis, l’homme ressent un besoin d’appartenance, mais aussi d’estime». Il faut donc à la fois savoir traduire matériellement les besoins des salariés et savoir dire «Merci» en guise de reconnaissance. De ce fait, il est extrêmement important de donner son estime plutôt qu’une prime. Les besoins d’un salarié sont loin d’être limités au volet financier. Parfois, un «rien» suffit pour motiver son personnel. L’ Homme est, de nature, en quête continue de reconnaissance et de confirmation. Il est essentiel donc pour un supérieur de dire merci, de dire bravo, mais ce n’est pas toujours le cas dans la vie courante. Et pourtant, c’est la façon la plus intelligente et la moins coûteuse qui soit pour avoir un personnel motivé, épanoui et donc à fort rendement.

Actus

Le Pr Mohammed Barkaoui intègre l’Université Mundiapolis
Le professeur Mohammed Barkaoui, un grand nom de l’enseignement supérieur vient d’être nommé vice-président chargé des affaires estudiantines et de l’Ecole d’ingénieurs de l’Université Mundiapolis. Professeur Barkaoui, aux capacités étendues, a eu de multiples contributions au cours des deux dernières décennies, où il a participé aux travaux préparatoires des grands projets de réforme de l’enseignement supérieur, ainsi qu’à l’organisation de nombreux événements pour bâtir des ponts de coopération entre l’université et son environnement économique et institutionnel.

Le Maroc en passe de devenir un pôle universitaire de formation et de recherche scientifique
Le Maroc est en passe de devenir un pôle universitaire de formation et de recherche scientifique et technique, a affirmé vendredi soir à Fès, le ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de la formation des cadres, Lahcen Daoudi. Intervenant à l’ouverture du 9ème Forum de Fès sur «L’alliance des civilisations, la diversité culturelle et le partenariat euro-méditerranéen» organisé du 7 au 9 décembre par le Centre marocain interdisciplinaire des études stratégiques et internationales (CMIESI) sous le thème «L’investissement dans le capital humain à travers l’éducation et le savoir dans les pays arabes», M. Daoudi a souligné l’impérieuse nécessité d’accorder une place de choix aux actions de R&D et aux stratégies d’innovation pour que le Maroc puisse relever les défis de la compétitivité et de la mondialisation.

Atelier de travail à Rabat sur la gouvernance des universités dans les pays de la région MENA
L’Organisation islamique pour l’éducation, les sciences et la culture (Isesco) organise, les 10 et 11 décembre courant, un atelier régional portant sur la gouvernance des universités et la garantie de la qualité dans les pays de la région MENA (Moyen-Orient et Afrique du Nord). Initiée en coopération avec la Banque mondiale, le Centre de Marseille pour l’intégration en Méditerranée (CMI) et le Centre culturel britannique, cette rencontre verra la participation de responsables gouvernementaux, de représentants d’organisations régionales et internationales, de présidents d’universités des pays de la région MENA et des experts dans le domaine de l’enseignement supérieur et la gestion au niveau des universités, indique un communiqué de l’Isesco.

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