Les collègues de bureau peuvent être une véritable source de stress au quotidien… surtout si vous travaillez en open space. Négatifs, râleurs, absents, méprisants… S’il est question d’un collègue de niveau hiérarchique égal, votre marge de manœuvre sera réduite puisque vous ne pourrez ni la recadrer, ni la déplacer ni lui trouver d’autres fonctions. Vos priorités : identifier cette personne difficile, vous protéger et alerter vos supérieurs. Et ce, tout en gardant intactes votre motivation et la confiance de votre n°1. Qui sont ces boulets?
– Les pessimistes chroniques : Ces personnes abonnées au pessimisme ont le chic pour gâcher l’enthousiasme des autres. Leur devise : «Pas la peine, ça ne marchera jamais. ». À croire que certains collègues sont nés pour s’angoisser. Pour combattre ce pessimisme ambiant et parfois contagieux, il est capital d’aider la personne à considérer son image mentale comme une image possible parmi d’autres, plutôt que comme une issue inévitable. Vous aurez également tout intérêt à lui demander, régulièrement, d’envisager que les choses se passent bien. Un certain optimisme finira par germer.
– Celui qui parle pour ne rien dire: Ceux qui ont la fâcheuse habitude de parler pour ne rien dire, les spécialistes les surnomment les «raseurs». Certaines personnes ont besoin de réfléchir à haute voix et tant qu’elles n’ont pas entendu ce qu’elles ont à dire, elles ne savent pas vraiment ce qu’elles pensent. Pour amadouer ce genre de spécimen, il est conseillé de confesser votre ennui avec douceur. Il faut assumer son ennui au lieu de rejeter la faute sur son interlocuteur. Expliquez, par exemple, que vous vous sentez un peu perdu au milieu de tant de détails. Ensuite, soyez clair et dites à votre interlocuteur ce que vous attendez de lui avec un préambule du genre «Pouvez-vous nous expliquer en deux-trois mots», vous devriez arriver à vos fins.
– Le paranoïaque : Bien souvent, ces empoisonneurs n’ont rien contre nous, mais il s’agit de gens qui, au lieu d’essayer de se simplifier la vie, font tout pour se la compliquer. Si vous côtoyez un tel profil au boulot, ne lui dites pas qu’il a une tendance paranoïaque, vous ne feriez qu’aggraver la situation. Pour y remédier, les spécialistes proposent de limiter ses contacts avec le collaborateur toxique. Ils suggèrent ensuite de bannir les critiques trop générales, les phrases à double sens et les pointes d’humour. Enfin, faites allusion au comportement, et non à la personne, si vous voulez émettre une critique. Ne personnalisez pas trop : le paranoïaque le fera pour vous.
– Le Je-sais-tout : On les appelle aussi les narcissiques. Quoi que vous fassiez, ils feignent d’en savoir plus que vous et essaient de tirer la couverture à eux. Ces individus ont un immense besoin d’être reconnus pour leurs capacités intellectuelles. Ils peuvent parfois être de véritables tyrans, ils veulent être le centre d’attention et dominer les conversations. Pour les contrer, il faut toujours bien préparer ses dossiers, évoquer d’éventuels problèmes à l’aide de phrases interrogatives et, surtout, n’affronter ces collaborateurs que lorsqu’ils sont seuls, sans public. Autrement dit : les priver de la tentation de vous humilier devant tout le monde.
Conseils pratiques… Il est important de ne pas rester isolé lorsque l’on est confronté à une personnalité difficile. Avant d’alerter la hiérarchie, consultez prudemment vos autres collègues sur la nature de leurs échanges avec la personne en question. Une fois votre petit tour effectué, alertez votre supérieur direct en pointant d’abord les effets négatifs sur le travail : retard dans les dossiers, etc. Au besoin, mobilisez-vous avec d’autres collègues : votre n°1 ne sera que plus convaincu de l’urgence de traiter ce «dossier» pour ne pas nuire au moral des troupes. Attention aux abus car il se peut tout simplement que ledit emmerdeur ne soit qu’un cadre qui travaille différemment, une «forte tête» qui refuse la normalisation des standards de travail demandée par la hiérarchie. Un cas que la direction veut faire fléchir en le stigmatisant. Aussi, prenez garde à l’instrumentalisation de l’appellation de personnalité difficile, dont l’usage ne doit pas se faire à la légère, vous pourriez également en être la victime… |
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