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Arrestation de trois agresseurs de chauffeurs de taxi

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Il est  05h00 du matin, nous sommes à Berkane, ce chauffeur monte à bord de son petit taxi, couleur rouge. Il met la clé dans le contact et démarre. Il s’arrête pour permettre à un client de monter et s’arrête pour qu’un autre en descende. Les clients se suivent, il travaille avec abnégation pour réaliser une bonne recette lui permettant de payer le propriétaire et épargner pour lui. Une heure plus tard, vers 06h00, trois jeunes hommes se trouvent sur un boulevard. L’un d’eux le hèle, le chauffeur s’arrête à leur niveau. Les trois passagers montent et indiquent leur destination.
Le conducteur démarre, alors que les trois jeunes hommes conversent. Le chauffeur concentré sur la route ne participe pas à leur conversation. Il n’est pas de ces chauffeurs bavards. Un quart d’heure plus tard, il passe par un coin où généralement personne ne passe à cette heure. Les trois jeunes hommes lui demandent de s’arrêter. Pourquoi ? Il n’en sait rien. Mais comme le client est roi, il doit obtempérer. Tout d’un coup, le jeune homme se trouvant derrière a brandi un couteau qu’il pose sur cou du conducteur menaçant de le tuer. Les deux autres commencent à fouiller ses poches. Ils lui subtilisent tout l’argent qui se trouve sur lui, ainsi que la maigre recette et son téléphone portable. A la fin, l’un deux lui donne un coup de poing avant de descendre et prendre la poudre d’escampette. Il semble qu’il n’est pas leur première  victime. D’autres taximen ont subi le même sort. Le nombre des victimes augmente et les plaintes aussi. Le chef de la PJ de la sûreté de la ville décide la mobilisation totale de ses éléments. Les investigations s’intensifient. Enfin, l’un du trio est repéré par les policiers, sentant le danger, il s’enfuit. Les agents courent à sa poursuite et finissent par l’épingler. Et ses complices ? Ils ont disparu. Le mis en cause, un jeune homme de vingt-huit ans, avoue les crimes commis contre les taximen. Il balance également ses complices. L’un demeure au douar Jaber, l’autre au village de Madagh. Les limiers effectuent des descentes sur leurs domiciles pour les mettre hors d’état de nuire. Tous les trois ont été traduits devant la Chambre criminelle près la Cour d’appel de Berkane.

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