Ce sont deux cousins, l’un, M.M, âgé de vingt-deux ans, célibataire, et l’autre, M. D, son aîné de quatre ans, marié et père de deux enfants. De coutume, ils avaient l’habitude de prendre quelques verres de boissons alcoolisées et de passer de bons moments ensemble.
Nous sommes vendredi 30 juin. Les deux cousins se sont rencontrés le soir en perspective d’une soirée bien arrosée. Ils bavardaient, rigolaient, conversaient, discutaient et s’enivraient. Leurs têtes tournaient quand ils ont décidé de surfer un peu sur le Net. M. M, a pris le téléphone portable de son cousin, M. D s’apprêtant à ouvrir sa page du réseau social, Facebook. Mais, par curiosité, il a ouvert le fichier photos et a commencé à regarder. Tout d’un coup, il a remarqué la photo de sa sœur. Il n’en a pas cru ses yeux. Pourquoi son cousin gardait-il la photo de sa sœur ? M. D lui a répondu qu’il n’y avait aucun mal à garder la photo de sa cousine. Une réponse qui n’a pas convaincu M. M qui l’a accusé d’avoir une relation amoureuse avec elle et d’avoir trahi leur relation familiale et amicale. La soirée tourne au vinaigre, M. M a saisi un couteau et a asséné un coup à son cousin avant de prendre la fuite. M. D s’est effondré et décédé peu après. Les éléments de la gendarmerie royale se sont dépêchés sur la scène du crime pour diligenter une enquête. Le cadavre de la victime a été évacué vers la morgue pour subir une autopsie.
Le lendemain, samedi 1er juillet, M. M s’est présenté de son plein gré chez les gendarmes pour avouer son crime. Il leur a affirmé qu’il n’avait pas l’attention de le tuer, mais juste de le blesser.
Hier, mardi, il a été traduit devant la justice.
