A mi-chemin, un jeune s’approche d’elle comme s’il la draguait. Elle n’y prête pas attention et continue sa route. Mais, tout à coup, il la pousse violemment pour qu’elle se renverse par terre.
Nous sommes à la chambre criminelle près la Cour d’appel de Casablanca. Cette adolescente de dix-sept ans n’arrive pas à tenir ses larmes en relatant son histoire avec ce jeune homme de vingt-six ans qui se tient au box des accusés. Elle raconte dans les moindres détails ce qui lui est arrivé au point que sa mère s’est évanouie. Il est 18h30. Elle se rend chez sa tante qui n’habite pas très loin d’elle. A mi-chemin, un jeune s’approche d’elle comme s’il la draguait. Elle n’y prête pas attention et continue sa route.
Mais, tout à coup, il la pousse violemment pour qu’elle se renverse par terre. Faisant semblant de l’aider à se relever, il lui met un couteau au niveau de la poitrine tout en lui demandant de garder le silence et de ne manifester aucune résistance sinon il la tuerait. Elle n’avait pas le choix, selon ses déclarations, sauf de faire semblant de l’accompagner de son plein gré. Il l’a conduite jusqu’à un lieu où il n’y avait que des arbres et l’a violée sauvagement. Son calvaire a duré toute une heure. Quant au mis en cause, qui a pris le premier la parole, il s’est disculpé tout au long du procès, arguant qu’elle était son amante et qu’elle l’a accompagné de son plein gré après avoir fixé un rendez-vous.
Jugé coupable, le mis en cause a été condamné à 8 ans de réclusion criminelle.