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Casablanca : Il tue son compagnon de beuverie

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Se tenant au box des accusés, à la chambre criminelle près la Cour d’appel de Casablanca, ce trentenaire semble être perturbé.

Il arrive à peine à parler. Le président de la Cour lui explique à chaque fois qu’il n’entend pas ses déclarations. Quand celui-ci lui explique qu’il est poursuivi pour coups et blessures ayant entraîné la mort sans l’intention de la donner, il balbutie des mots incompréhensibles.

Finalement le juge arrive à comprendre que le mis en cause ne nie pas avoir tué son ami mais assure qu’il n’avait pas l’intention de le faire. Il a juste  frappé la victime. Le magistrat lui fait remarquer que ses déclarations consignées dans le procès-verbal disent tout à fait le contraire. D’après le procès de son audition, il avait affirmé aux enquêteurs de la police judiciaire qu’il a donné un coup de poing à son ami avant de saisir un couteau et lui asséner un coup au niveau de la poitrine.

L’arme du crime a été saisie par les enquêteurs. Et pourtant, il continue à nier devant la Cour avoir donné un coup de couteau à la victime, un jeune de vingt-six ans, employé de son état. Tous deux s’enivraient quand un malentendu a éclaté entre eux après une discussion portant sur l’honneur de l’amante du trentenaire. Lors de leur discussion, le jeune employé avait traité ladite amante de fille facile, à la portée de tout le monde. Une affirmation qui a mis le mis en cause hors de lui pour lui répondre que sa mère également est une femme à la portée de tout le monde. Au fil des mots et des injures, le trentenaire a donné un coup de poing à son ami. Ce dernier saisit une barre en fer et lui donne un coup le blessant au visage.

Furieux, le mis en cause se dirige vers un boucher de son quartier pour prendre un couteau et asséner un coup à son ami qui pousse un cri strident avant de rendre l’âme. C’est la version qu’a relatée le mis en cause devant les enquêteurs de la PJ et qu’il continue de rejeter devant la Cour. Finalement cette dernière l’a jugé coupable pour les charges retenues contre lui et l’a condamné à douze ans de réclusion criminelle tout en le faisant bénéficier des circonstances atténuantes.

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