Dès qu’il s’est tenu au box des accusés, A.C, âgé de vingt-six ans, n’arrive pas à retenir ses larmes. Les témoins ont tous attesté qu’il jouait l’innocent et qu’il est le meurtrier.
Nous sommes à la chambre criminelle près la Cour d’appel de Casablanca. A.C affirmait devant la cour que les témoins gardaient une rancune contre lui. C’est la raison pour laquelle ils tentaient de le jeter en prison en présentant leurs témoignages qui l’accusent de coups et blessures ayant entraîné la mort sans l’intention de la donner, a-t-il ajouté. Le président essayait de le calmer. Mais en vain. Il continuait à clamer son innocence bien que les témoins aient eu leur version qui le mettait en cause. Ils ont expliqué que A.C était sous l’effet de la drogue quand il a poignardé mortellement un jeune du quartier de Sidi Othmane.
Sans mobile, il lui a coupé le chemin pour lui asséner un seul coup au niveau de sa poitrine. La victime a été évacuée vers l’hôpital où il a rendu son âme. A.C n’a été arrêté que le lendemain alors qu’il plongeait, chez lui, dans un profond sommeil.
Jugé coupable, A.C a été condamné à quinze ans de réclusion criminelle.
