Elle est encore mineure, à son seizième printemps. Ses parents sont divorcés depuis belle lurette. Elle partage le même toit avec sa mère au quartier Al Ouifak relevant de la région El Oulfa, préfecture des arrondissements de Hay Hassani, à Casablanca. Quant à son père qui demeure loin d’elle, il lui rend souvent visite, lui donne de l’argent et lu achète des effets vestimentaires. Sa mère qui ne le croise que rarement puisqu’elle passe sa journée au travail pour gagner sa vie semble être satisfaite du comportement de son ex-mari puisqu’il n’a jamais abandonné sa fille et ne l’a pas livrée à son propre sort.
Ce jour-là, la mère rentre chez elle après une journée harassante. Dès qu’elle se tient devant la télévision, elle lance un regard vers sa fille qui venait vers elle pour l’embrasser. Elle remarque son ventre un peu gonflé. Elle lui demande de s’approcher d’elle. Leurs regards se croisent. Rapidement, la fille fond en larmes. Sa mère lui touche le ventre. Ses doutes étaient fondés. Sa fille est bel et bien enceinte. Mais de qui ? La fille répond sans détours que c’est son père. La mère n’en revient pas. Passé l’effet du choc elle conduit sa fille au commissariat de police relevant du district de Hay Hassani et porte plainte.
La fille affirme que son père l’a violée à maintes reprises tout en précisant qu’il lui a donné un somnifère lors du premier viol. Après quoi, il l’obligeait à lui céder. La police s’est rendue à son domicile pour l’arrêter. Mais en vain. Il semble qu’il a pris la fuite. Les investigations policières ont révélé qu’il s’est réfugié dans la région d’El Khyayta, dans la périphérie de Casablanca. En coordonnant avec les gendarmes de Had Soualem, les limiers de Hay Hassani sont arrivés à arrêter le père incestueux.
