Son ami avec lequel il se soûlait lui a soufflé à l’oreille une mauvaise nouvelle. Il lui a confié que sa bien-aimée venait d’entretenir une relation avec un autre jeune homme.
Dès le début de son interrogatoire par le président de la chambre criminelle près la Cour d’appel de Casablanca, ce jeune homme de vingt-huit ans nie avoir eu l’intention de tuer son ami. Le président de la Cour lui explique qu’effectivement le parquet général a maintenu contre lui la poursuite pour coups et blessures ayant entraîné la mort sans l’intention de la donner et non celle d’homicide volontaire. En fait, ce jeune homme, employé de son état, n’a jamais mis les pieds en prison bien qu’il soit connu pour son sale caractère et son agressivité envers ses amis avec lesquels il se soûlait et se droguait.
Célibataire, il avait entretenu une relation avec une jeune fille à laquelle il a promis le mariage. Seulement, suite à un malentendu, ils se sont séparés amicalement tout en ayant l’intention de reprendre leur relation une fois s’être calmés. Toutefois, son ami avec lequel il se soûlait lui a soufflé à l’oreille une mauvaise nouvelle. Il lui a confié que sa bien-aimée venait d’entretenir une relation avec un autre jeune homme. Au départ, il ne l’a pas cru mais son ami lui a juré que c’était vrai. Il l’a même encouragé à aller demander au nouvel amant de quitter sa bien-aimée. Sans hésitation, le mis en cause se rend chez le jeune homme qui semble être son voisin du quartier. Face à face, il lui reproche d’avoir entretenu une relation amoureuse avec celle qu’il aime. Une conversation houleuse s’engage entre les deux. Le nouvel amant s’emporte et donne un coup de poing au mis en cause. Hors de lui, ce dernier qui était armé d’un couteau lui assène un coup mortel à la poitrine. La victime s’effondre avant de pousser son dernier soupir.
Verdict : Jugé coupable, le mis en cause a été condamné à dix ans de réclusion criminelle.
