Il conduit tranquillement son vélomoteur, cet après-midi du samedi 24 août, dans la capitale de l’Oriental, Oujda. S’il connaît sa destination, quelqu’un d’autre en est-il au courant ? Peut-être.
Mais, peu importe. Il accélère sans craignant d’être fauché par un chauffard. Et tout d’un coup, deux policiers le remarquent au moment où il arrive au niveau du quartier El Andalous. L’un des policiers le prévient de s’arrêter.
Le jeune homme freine. Le policier le rejoint et le sollicite de lui montrer ses papiers. Le jeune homme obtempère.
Le policier commence à examiner les papiers tout en regardant de temps en temps le jeune homme qui semble perturbé. Pour le limier il est clair que l’homme qui se tient devant lui n’a pas la conscience tranquille. Il lui demande alors pourquoi il est nerveux. Devant le silence du jeune homme, le policier se saisit d’un grand sac à main qu’il portait sur le vélomoteur.
Et c’est la mauvaise surprise pour le policier quand il l’ouvre. Dedans, il y a le cadavre d’un nourrisson. Le jeune homme a été traduit devant les limiers de la PJ pour complètement d’enquête.