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Jemaât Shaïm : Un avocat gardé en détention préventive pour viol d’une mineure

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En présence du 1er vice-procureur général près la Cour d’appel de Safi et d’un représentant du barreau des avocats de la même ville, les éléments de la gendarmerie royale de Jemaât Shaïm ont interrogé, mardi dernier, un avocat du même barreau, accusé d’attentat à la pudeur sur une mineure de quatorze ans, apprend-on d’une source judiciaire.

La même source a précisé que le procureur général a pris sa décision, mercredi matin, de garder le mis en cause en détention préventive ainsi qu’un autre jeune homme qui entretenait, il y a deux ans, une relation avec la victime et qui semble l’avoir déflorée.

L’affaire a commencé quand l’avocat en cause s’est présenté chez une mère de famille, marchande ambulante de son état, pour lui demander si elle pourrait permettre à sa fille, Doha, de travailler chez lui. C’est du moins ce que la mère a affirmé dans sa plainte. La mère a accepté l’offre ainsi que sa fille qui a sauté de joie, surtout quand elle a entendu qu’elle toucherait un salaire de 1.500 DH. Mais la mère semble oublier que sa fille est encore mineure et qu’une telle somme est élevée pour elle. Doha a rejoint le bureau de l’avocat, vers 15 h, comme il lui avait demandé pour le quitter vers 18h. Elle y passait trois heures sans rien faire. Selon les déclarations de Doha, le lendemain, vers 8 h, elle est allée au bureau. Elle y était en compagnie d’une autre fille, Sanaa, qui venait également de rejoindre ce bureau. L’avocat leur a demandé d’attendre l’arrivée de sa secrétaire qui devait leur apprendre l’ABC du boulot. Après quoi, l’avocat a demandé à Sanaa de partir tout en lui disant qu’il lui téléphonerait. Vers midi, il a sollicité sa secrétaire d’aller prendre son déjeuner tout en gardant Doha au bureau. C’est ainsi qu’il est entré dans une chambre située au bureau et a demandé à Doha de le rejoindre. Une fois dans la chambre, il a fermé la porte et s’est déshabillé avant de la dénuder. Sans vergogne et sans prêter attention à ses larmes, il l’a sodomisée avant de lui donner une somme de 50 DH et la laisser partir. Effectivement, elle a pris l’autocar à destination de Casablanca. Entre-temps, la mère de Doha a porté plainte faisant état de la disparition de sa fille. Mais, il s’est avéré qu’elle était chez sa cousine. Retournant à Jemaât Shaïm, les gendarmes de la région lui ont demandé la raison pour laquelle elle a fugué. Au fil des interrogatoires, elle a craché le morceau en affirmant qu’elle a été sodomisée sauvagement par l’avocat en cause tout en ajoutant qu’elle a été déflorée par un jeune homme avec lequel elle entretenait, il y a deux ans, une relation amoureuse.

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