L’enquête les mène vers la maîtresse du meurtrier laquelle semble avoir assisté au crime. Martelée de questions, elle a confirmé que son amant est bel et bien le meurtrier.
Nous sommes le samedi 17 février. Tôt le matin, un berger qui veille sur son troupeau aux alentours des montagnes de Beni Gorfet à Larache ne s’attendait certainement pas à faire cette découverte macabre. Celle d’un cadavre d’un homme gisant dans une mare de sang coagulé. Il se tient devant le corps durant quelques secondes. Va-t-il informer les habitants de son douar ou alerter les gendarmes ? Il se rend finalement au poste et informe les gendarmes qui l’accompagnent aussitôt vers les lieux.
Les enquêteurs remarquent le cadavre d’un homme égorgé comme un mouton et qui a été identifié enfin. Il s’agit de A.A, âgé de soixante-dix ans, demeurant à Tissamlal relevant de la commune Beni Gorfet. Le cadavre a été évacué vers la morgue de l’hôpital de Larache pour le soumettre à une autopsie. Et l’enquête commence pour élucider l’affaire. Entre-temps, les limiers apprennent que la victime aurait été tuée par un jeune homme qu’ils ont identifié.
L’enquête les mène vers la maîtresse du meurtrier laquelle semble avoir assisté au crime. Martelée de questions, elle a confirmé que son amant est bel et bien le meurtrier. Elle leur a expliqué qu’il est alité à l’hôpital Lalla Meriem. Aussitôt, les éléments de la brigade de la gendarmerie royale se sont dépêchés sur l’hôpital pour l’arrêter. Il a rapidement avoué son crime tout en précisant qu’il s’agit d’un règlement de comptes. L’enquête révèle que d’autres personnes ont assisté au crime. C’est la raison pour laquelle l’enquête est toujours en cours afin de les identifier et les arrêter.